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Le Chancours

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26 janvier 2008

REPIQUAGE

Le Printemps fait fi du calendrier... le voilà tout frais à s'inviter en avance, encore une fois... C'est donc l'heure du repiquage :

le Chancours version canalblog.com, et la Clairière version site.voila.fr
vont prendre/planter leurs sources/racines ailleurs,
au Bois du Chancours.

Ne prenez pas la peine de laisser des commentaires ici : je ne les reprendrai pas dans mes nouvelles pénates, et ils seront beaucoup mieux là-bas.

A tout de suite ;)

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11 janvier 2008

(Andrew Bird) The trees were mistaken

En boucle depuis ce matin...


Andrew BirdThe Trees Were Mistaken
Je ne me lasse pas de cette transe violonistique... et le cd est maintenant disponible chez Fargo !! :)
10 janvier 2008

West-end story : last day

Dernier jour pour les quatre voyageurs de concert, au soleil de midi partiront (heure solaire)…

Tartiner encore de la pâte à tartiner côte d’or, délice des Belges introuvable en France, sur du pain blanc belge…

Faire de la divination foireuse et en déduire que Gurth connaîtra une union légitime dans l’année.

Rebeca-la-Belle me tendant avec un grand sourire l’énorme filet d’oranges : « Tu ne voulais pas faire une salade d’oranges avant de partir ? »…

La confectionner sans artifice, à part une lichée de Triple Sec.

Se mettre à table à l’heure de partir…

Et puis partir.

 

We’ll be back !

8 janvier 2008

Westend Story : third day

Le troisième jour fut sylvain, comme peut l’être une Saint-Sylvestre : c'est-à-dire qu’il fut gourmand, essentiellement, et qu’on y vit la mer, encore une fois.

La matinée mit du temps à démarrer ; cette fois-ci, je fus debout de bonne heure, ayant renoncé à poursuivre vainement le sommeil – avoir l’ouïe fine est parfois une plaie. Ayant entendu des bruits de chaise et de porte, je crus ne pas être la seule à avoir les yeux ouverts, mais il devait s’agir des voisins, car tous dormaient dans la maisonnée. Et je dû attendre bien deux heures avant que Lamberte ne vienne me tenir compagnie.

Puis petit à petit, émergèrent quelques têtes, et les rires et chansons reprirent comme à l’accoutumée. L’Empereur-à-la-Cigogne fut bon dernier à se montrer, habillé en style « saut-du-lit », et frustré d’avoir manqué tant d’heures de délires et de jeux.

Nous eûmes aussi la visite de Zelphalya-au-Papillon-d’Argent, venue en voisine, mais en coup de vent.

Mélilot ayant emmené un jeu de tarot divinatoire, votre ménestrelle se mit en tête d’apprendre les cartes. Première question venue à l’esprit : « Qu’est-ce qu’on mange à midi ? » (les sylvains ont quelques points communs avec les Hobbits). La réponse ne se fit pas attendre : le chariot indiquait qu’il fallait aller faire des courses, et vite, midi étant passé déjà…

Or donc, Rebeca, Mélilot et moi-même sommes parties en cariote en direction des magasins, pour ce que 18 personnes ne se nourrissent pas d’air et d’eau. Et hélas, durant l’heure que dura leur absence, Zelphalya dût partir, ce qui nous priva d’adieux…

Nous revînmes chargées de denrées nécessaires – pommes de terre et chocolat, et un énorme filet d’oranges, ainsi qu’une brioche longuement cherchée, qui devait servir de support à la bûche – et l’on put se mettre à préparer le repas. Spaghetti bolognaises, superbement interprétées par Guillaume et Pierre-le-Belge.

La claustrophobie guettant, et le temps étant beau, une bonne partie des participants repartirent voir la mer, longeant la plage et la marée montante, se perdant dans les dunes et multipliant les détours inutiles.

Terrassés de fatigue, sur les coups de 18 heures, Dodie, l'Empereur-à-la-Cigogne et moi-même nous réfugiâmes à l’étage pour dormir un brin, délaissant le pauvre Loinvoyant qui attendait de l’aide pour réaliser la buche du jour-de-l’an. Dodie réussi à se lever pour l’assister à la confection du sirop, mais Laegalad, moi-même donc, n’eut que la force de se glisser dans son duvet pour dormir une demi-heure supplémentaire.

Puis, vint l’heure de se préparer pour le Réveillon. Et lors l’on pu admirer jouvenceaux et jouvencelles, car tous (ou presque) avaient emmenés belles tenues pour fêter la fin de l’année : qui chemise médiévale, qui jupe moirée, qui jupe noire, qui costume de ville et qui petite robe noire.

Le waterzoï circula en abondance, les chants furent entonnés, et petit à petit approcha/recula/stagna/revint/reparti l’heure fatidique.

Car il faut signaler que l’objet le plus intrigant, et sans doute le plus chargé de magie, de tout le moot, était une horloge en apparence capricieuse : car la trotteuse trottait son chemin pendant les 25 premières secondes, avant de se lancer ardemment à l’assaut de l’heure, prenant son élan, soufflant un peu, manquant un palier, repartant d’un bond, reculant d’un petit pas, et passant le 12 sans s’arrêter… Et pourtant, rien ne pouvait l’empêcher d’indiquer l’heure juste. Et le compte à rebours fut animé :

« 20… 17… 18… 15… 14… 10 … 12… … 5… 3… 6… 2… 2 !! »

Et trinquèrent les verres, les « Bonne année ! », les feux d’artifices et les bulles d’or…

Ainsi l’année finit-elle en beauté, illuminée des sourires et des charmes des mootants, égayée par le champagne emmené par la jeune Forfi.

Et ainsi l’année recommença-t-elle, par la répétition des chants de l’année précédente…

« Nous sommes les Nains sous la Montagne * Touc, Touc *

On creuse le jour, on boit la nuit * Touc, Touc *

Et on n’aime pas ceux d’la surface ! »

(Les Touc Touc remplaçaient les frappées de chope de bière sur la table, les voisins ayant le sommeil sensible et ne semblant pas apprécier les festivités sylvestres. Cependant, si aucun objet redondant ne fut abattu sur le plateau de bois, nul doute que les cœur-joie ne les ai tenus quand même avertis de notre belle humeur).

 

Puis, comme à chaque fin de journée mootique, tous furent se réfugier, petit à petit, dans le sommeil… Le seul évènement nocturne fut la déconfiture de Tar Palantir, qui, souhaitant se réfugier dans la salle de bain en milieu de nuit, la trouva déjà occupée par Elwë.

4 janvier 2008

Westend story : second day

Entre réveils soudains et endormissements longs, et à l’opposé de mes habitudes coutumières, le lendemain vit mon réveil à… 10 heures passées. Après avoir inquiété les mooteurs réveillés, me craignant morte dans mon sac de couchage, et découvert que le Numénoréen s’était réfugié dans la salle de bain pour dormir, la rendant inaccessible pour les ablutions plus trop matinales, je fus donc avaler un petit déjeuner. Et voyant les autres installés sur les fauteuils, je les rejoins juste à temps pour visionner deux perles du septième art, regorgeant de répliques profondément philosophiques et de plans fixes à la beauté immuable… Car ainsi en est-il des versions non officielles de Pocahontas et Merlin l’Enchanteur. De ces chefs-d’œuvre, retenons que « Etre propre, c’est être Indien » (« Oui, mais ils n’ont pas de Gilles dans la rivière ! »), que le maïs ne pousse que « dans la terre de la forêt et l’eau de la rivière », que les faucons ont les yeux bleus et parlent avec une voix stupide (« Mais où est le donjon ? ») en plus de s’appeler Cynthia, et enfin, qu’il ne faut pas dire « Rapporte » à un dragon si l’on ne veut pas qu’il revienne (et encore moins lui caillasser la tête si l’on ne veut pas qu’il se fâche).

Pendant ce temps, Tar Palantir avait libéré la rivière… heu, salle de bain, pardon… Puis arrivèrent trois autres participants, Gawain et Elba avec Hyarion dans leur carrosse. L’Empereur Elwë fut victime d’un sort soudain et se proposa de faire la plonge du petit déjeuner, à l’effarement suprême de votre servante, qui se campa à ses côtés pour observer le phénomène, craignant d’affabuler et d’avoir la berlue. Elle fut cependant cordialement invitée à quitter les lieux, l’Empereur ne voulant « personne dans sa cuisine » et qu’on le « laisse en paix » (signe que le sort était très puissant, car dans son état normal, en plus de n’avoir jamais eu à l’esprit de faire la vaisselle, l’illustre et aimée impérialité n’aurait pas hésité à enrôler de force de l’aide pour la corvée).

Après le repas, Pierre-le-Belge mena la troupe en balade vers les domaines de Raversidge ou approchant… Entre chemins de boue et sentes de sable, reconstitutions d’habitats de pêcheurs et catapultes de Nains, les promeneurs parvinrent à une plaine où d’étranges édifices – si l’on peut dire – avaient étés laissés : de longs tunnels dans lequel le Loinvoyant tenta de se perdre – sans succès, Singo le Rigolo l’attendait au bout avec son appareil photo – et un octacle figuré au sol, servant certainement à de magiques incantations pour peu qu’on puisse réunir suffisamment de participants… Sans hésiter, la Sylvaine se plaça à l’Ouest, suivie par une Dodie intriguée, un Dragon peu peureux, une Lamberte qui ne lambinait pas… Prenant plus de risques encore, l’Empereur des Sindar, tel un Provençal le Gaulois, se plaça au centre de l’octacle, à l’emplacement même de la Porte Astrale. Mais les autres, sans doute atterrés par un tel comportement suicidaire, restèrent hors du cercle et n’avancèrent pas. Seul Ben, en fourbe Nain, se mit à chercher la vanne qui selon lui devait déclencher la fontaine sur laquelle se trouvait l’Empereur… Dépités, les aspirants magiciens reprirent donc la route sans avoir pu percer le secret de la porte astrale.

Ils suivirent le chemin entre les dunes, et finirent par longer une portion du Mur de l’Atlantique, de sinistre mémoire… Votre servante préféra perdre son regard dans les vagues, et marchant qui sur le quai, qui dans le sable et inversement, la troupe avança. Une voiture passa en klaxonnant, et l’Intrigante et la Princesse Russe – on finira par s’y perdre dans tous ces qualificatifs – eurent un moment la berlue, pensant reconnaître un regretté absent, Isengar le Ménétrier, qui leur adressait de grands signes. Hélas, ce n’était pas leur Touc préféré, mais un quidam quelconque qui saluait d’autres promeneurs à leur côté. La belle Elba, par contre, à qui ce sémaphore avait rappelé Dior le Magnifique, eu l’idée d’entrer en contact avec lui, et appris que celui-ci venait d’arriver à la maison désertée, avec le Romain Incanus… Or donc, ils nous retrouvèrent sur le chemin du retour, salués de joyeux « Cousiiiiiin !! » « P’tit fils !! » « Romain ! », et finirent la route ensemble. Dior le Grand avait pensé à emmener le Précieux Ecrit vol.17, dans lequel se plongea votre conteuse, à la recherche de toute mention sur ses chers arbres… En découvrant que kalina signifiait en Quenya « Illuminé (par le soleil) », l’assemblée eu une pensée émue pour Tilkalin-Ami-des-Elfes, absent lui aussi de la joyeuse rencontre.

Puis la jeune Forfirith arriva, emmenant le printemps dans ses pas, et la soirée commença. Tristement, Dior et Incanus, qui n’étaient que de passage, nous quittèrent. Et comme la veille, petit à petit, les participants se retirèrent, et restèrent les mêmes à la fin. Découvrant qu’une jeune fille qui aurait pu répondre au nom de Boucles Brunes s’était endormie sur son matelas gonflable, l’Empereur fit comme le Papa Ours des contes et se mit à gronder, réveillant ainsi tout l’étage… L’incident fut rapidement clôt cependant, et se finit dans les fous-rires, perturbant peut-être quelques sommeils.

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4 janvier 2008

Westend Story : first day

Oyez, oyez donc, amis lecteurs et probablement mooteurs, puisque ce récit est pour vous en souvenir de notre rencontre, et aussi pour ceux qui l’ont manquée, hélas, et qui furent forts regrettés ! Oyez donc, ouïssez dès lors, le récit de ce Réveillon de Rêve, qui mena la ménestrelle que je suis de la fort belle Capitale des Gaules à Westend, Oostende-du-bord-de-mer, sur les Rives du Nord… Périple qui pourrait sembler périlleux et propice aux péripéties, mais comme vous le lirez, l’Etoile brillait au dessus de nos fronts, et… mais j’avancerai trop loin dans l’histoire…

Or donc, il fut décidé que le Réveillon de 2007 serait fêté dans les belges contrées, en un long moot de quatre jours au moins, et qu’ainsi serait inaugurée l’année 2008, sous le signe de la rencontre cordiale et chaleureuse.

Votre servante, du fait d’accointance avec quelqu’Empereur exilé en contrée alsacienne, pu profiter d’une escale strasbourgeoise, lors de laquelle elle retrouva d’autres comparses avec qui elle allait partir pour d’autres horizons.

Départ vendredi pour Strasbourg, avec cinq heures de corail avant de trouver mon comité d’accueil dans le hall de la gare – et quel comité d’accueil : un Empereur, une Intrigante et un Nain :) Le pré-moot a donc commencé, sur les chapeaux de roue même, puisque nous avons pu inaugurer le nouveau carrosse impérial, portant livrée grise. Le temps de passer au pied-à-terre de son Impérialité, d’y retrouver l’Impératrice Charlotte, de poser les sacs et valises, et nous voilà partis en direction d’un restaurant au nom imprononçable (que j’ai d’ailleurs oublié), mais fort agréable : flamenküches, biche et spätzles maison, accompagné d’un Riesling de jolie robe…

Le lendemain, départ 9h30 (juste compromis entre l’heure que je souhaitais et celle que Julien voulais, soit entre 9 et 10h), pour cinq heures environ de route : les compétences du pilote et du copilote ont fait que nous sommes arrivés entiers et sans nous perdre une seule fois. Zut, ne pas se perdre pour aller en moot, c’est presque pas un vrai moot ! Même la maison fut trouvée du premier coup !

Et nous y attendais déjà quelques participants, Belges pour la plupart… La répartition des chambrée fut annoncée, et la Sylvaine, ravie, appris que l’Empereur allait dormir à ses pieds… elle ne put s’empêcher d’applaudir à cette idée.

Comprimées et compressées par le trajet, sitôt posés les bagages, Dodie aux pieds légers et la Sylvaine qui vous parle céant réclamèrent sitôt la Mer, pour ce qu’elles savaient qu’elle n’était pas loin, et on ne promet pas la Mer à un Elfe… De concert, ils s’y rendirent donc, ne s’arrêtant que pour une effusion d’embrassade : Rebeca-la-Belle, Mélilot-Fleur-d’Or et Lamberte-à-la-Plume-de-sang arrivaient tout juste d’emplettes. Mélilot, aguichée par l’idée de la promenade, les laissa s’occuper du coffre pour nous rejoindre. Et c’est ainsi, guidés par un couple de valseurs (deux empereur, un Sinda et un dieu), que nous sommes partis pour la plage, pour la Mer, pour l’infini encore une fois…

 

Le chant des mouettes de la terre

 mêlé au cri des mouettes de la mer

le vent mêlé dans les cheveux

l’exaltation au cœur le point-de-douleur attendu langui

 celui qui révèle le véritable exil languir inexorable

assourdi parfois, jamais assouvi,

 car toujours toujours il y aura un autre ailleurs une autre mer un autre départ

 Et la voici  la voilà

la belle mer lourde et grise du sable des plages sous-marines

la mer  terreuse et écumante de chevaux blancs

la mer joueuse  dévoilant ses trésors dans le sable

la mer qui reflète ses vagues dans l’écume des nuages

double reflet  perdant le regard,

car qui saurait dire qui joue

 le miroir de l’autre ?

 

Et les coquillages sont noirs sur le sable…

 

 

 

 

Pardonnez, amis, cette envolée lyrique… La mer produit toujours ce même effet sur moi, je ne puis y couper. Mais il me faut reprendre le récit, reprendre le fil de notre rencontre, retrouver… Retrouvons donc, rentrés au chaud, nos compagnons tout justes arrivés pendant notre absence : le Dragon de pierre, Tar-Lampadaire (ainsi nommé pour la rime) et Mélodye le Bonzaï, qui seront, pour la journée, les derniers arrivés.

 

Le repas suivi donc, fort émaillé de rire et d’humour au vingtième degré (au moins), de réinterprétations de contes de fée, et cela fut consigné – voire censuré – par Pierre-le-Belge, qui voulait récolter les perles mootiques en un carnet rouge… Un à un, les participants rejoignirent leurs matelas, et la soirée/nuitée finie pour les six restants par des jeux… Ainsi, Pierre le Dragon et Pierre le Belge formèrent une flotte puissante de corsaires que ni Dodie-aux-yeux-verts et Singo-le-Rigolo, et encore moins Ben-nain et Régalade (puisque je fus ainsi, entre autre, affublée, comme les autres, d’un surnom ridicule ;)), ne parvinrent à abattre…

Puis, terrassés quand même par la fatigue, ils finirent par aller chercher le sommeil… qui fut long à venir.

 

Ainsi fini cette première journée… et il est temps pour moi d’aller déjeuner.

 

21 décembre 2007

(croquis) Elbereth

Un croquis qui est devenu carte de voeux, et qui plus est, s'est imposé d'un jet sous ma mine de plomb : Elbereth, l'Enflammeuse d'Etoiles, honorée entre tous les Valar par les Elfes, et l'une des plus puissantes...

ElberethDurant la « période démiurgique », avant l'établissement d'Arda 'le Royaume', alors que les Valar en général (y inclus une troupe sans nom d'autres qui ne vinrent jamais en Arda) étaient en train d'œuvrer à la construction générale d' (le Monde ou Univers), Varda, dans la légende eldarine et númenóréenne, était dite avoir conçu et placé la plupart des étoiles principales; mais étant (par destinée et désir) la future Reine d'Arda, ce en quoi réside sa fonction ultime, en particulier en tant qu'amoureuse et protectrice des Quendi, elle était concernée non seulement par les grandes Étoiles en elles-mêmes, mais aussi dans leur relation à Arda, et leur apparence à partir d'elle (et leur effet sur les Enfants à venir). Dès lors, de telles formes et motifs majeurs, que nous appelons (par exemple) la Grande Ourse, ou Orion, étaient dits être de sa conception. Ainsi la Valacirca ou « Faucille des Dieux », qui était un des noms eldarins de « la Grande Ourse », était, disait-on, destinée à être ultérieurement un signe de menace et de crainte de la vengeance au-dessus du nord où Melkor établit sa résidence (Varda était parmi tous les Valar la plus dotée de prescience, possédant le souvenir le plus clair de la Musique et de la Vision dans lesquelles elle n'avait joué qu'un rôle mineur en tant qu'actrice ou interprète, mais qu'elle avait écoutée très attentivement).
Plus tard, lorsque les Valar prirent refuge face à Melkor, et à la ruine imminente d'Arda, et qu'ils construisirent et fortifièrent Valinor
en Aman, ce fut Varda qui réalisa le grand dôme au-dessus de Valinor, afin de maintenir au dehors tous les esprits ou espions de Melkor. Il fut créé comme un simulacre du véritable firmament (Tar-menel), et les motifs y furent répétés, mais avec des étoiles apparentes (ou 'étincelles' : tinwi) de taille relative plus grande par rapport à l'espace visible entier. De telle sorte que le firmament moindre de Valinor (Nur-menel) était très brillant.
(Parma Eldalamberon #17, traduction par Cédric Pietrus, ou Dior, suivant où l'on est ;))

Les contrastes ne sont pas très bon... le scanner et, je dois bien l'avouer, le Gimp (que je ne dois pas bien savoir utiliser, sans compter que sous MacOX, il plante beaucoup plus que sous Windows), ne m'aident pas vraiment, l'original rend bien mieux :(

9 décembre 2007

(biscuits) Madeleines au citron confit

Il était temps d'étrenner, tout de même, mes cadeaux d'anniversaires ;)
En l'occurence, Ma cuisine pour les amis, surprise de l'Enfeuillé, et les moules à madeleine, surprise de la Damoiselle du Rohan. La combinaison des deux cadeaux donne des madeleines au citron confit... deux fournées, deux parfums, j'ai rajouté dans la pâte de la deuxième de la fleur d'oranger.

Ingrédients (pour 18 madeleines) :
100 g de sucre
100 g de farine
2 oeufs
100 g de beurre
1/2 sachet de levure
Dés d'écorces de citron confites
(un bouchon d'eau de fleur d'oranger)

Préparation :
Faite fondre le beurre sur feu doux, puis laissez-le refroidir.
Battez les oeufs avec le sucre et les écorces pendant 3 minutes.
Mélangez la levure à la farine, puis saupoudrez en pluie sur le mélange précédent, pour ne pas faire de grumeaux.
Incorporez le beurre fondu et refroidi.
Laissez reposer la pâte une heure au frigo (enfin, c'est ce que dit la recette... Ayant rerempli le frigo dangereusement vide hier, je n'avais plus de place dedans, donc j'ai passé cette étape. Mes madeleines sont réussies quand même).
Préchauffez le four à 220°C.
Beurrez les moules à madeleine, répartissez dans chaque une cuillère à soupe de pâte, tassez pour que la pâte soit bien répartie dans les moules (comme ça, le bombé sera bien centré à la cuisson).
Enfournez 15 minutes environ, démoulez tiède, et faites une deuxième fournée s'il y a lieu :)

Et l'appart' sent bon l'odeur du quatre-quart (au regard des proportions, c'est normal ;) Les madeleines sont une adaptation de la recette de base du quatre-quart...).
Le bouquin conseille de les servir avec une mousse au chocolat. Ayant plutôt follement envie d'agrumes en ce moment, je ferai plutôt une salade pomelos-clémentines-oranges, arrosé de jus de citron et d'un peu de cannelle...

8 décembre 2007

(Croquis) Bonne nouvelle :)

Il est de bonnes nouvelles qui rendent une journée excellente, et qui encharmillent l'esprit tout le jour... J'ai passé plus de temps jeudi à dessiner qu'à bosser, et voici un premier croquis, dont les interessés ont eu la primeur, comme de juste ;)

Bonne_nouvelle

J'ai voulu des courbes rondes et un trait épuré, car c'est ce que m'évoque la maternité... Et la ronde que forme le trio autour du futur quatrième vient compléter cette impression...

Je ne suis toujours pas fixée quand au medium que j'emploierai pour la version finale du dessin... Peut-être le feutre noir finalement... Pour garder l'épure jusqu'au bout ?

28 novembre 2007

(soupe) Velouté beige

Pas trop envie de cuisiner ce soir, je me suis contentée d'une soupe et d'un fruit... Oui, mais pas n'importe quelle soupe : un velouté blanc. Qui fait office de plat complet.

Ingrédients :

  • Un blanc de poireau
  • Une barquette de champignons blancs
  • Un demi-verre de riz
  • Eau et lait
  • Crème fraîche.

Préparation :

  • Couper grossièrement le blanc de poireau et les champignons, les verser dans la casserole avec le riz, couvrir d'un mélange d'eau et de lait.
  • Laisser mijoter doucement le temps nécessaire (je n'ai pas évalué).
  • Mixer quand c'est prêt, ralonger avec de la crème fraîche, et déguster, tout simplement.

Le riz remplace les pommes de terre, mais le velouté n'est pas si blanc que ça, plutôt beige, les champignons brunissant en cuisant... d'où finalement mon changement d'appelation :)

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