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Le Chancours
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4 janvier 2008

Westend story : second day

Entre réveils soudains et endormissements longs, et à l’opposé de mes habitudes coutumières, le lendemain vit mon réveil à… 10 heures passées. Après avoir inquiété les mooteurs réveillés, me craignant morte dans mon sac de couchage, et découvert que le Numénoréen s’était réfugié dans la salle de bain pour dormir, la rendant inaccessible pour les ablutions plus trop matinales, je fus donc avaler un petit déjeuner. Et voyant les autres installés sur les fauteuils, je les rejoins juste à temps pour visionner deux perles du septième art, regorgeant de répliques profondément philosophiques et de plans fixes à la beauté immuable… Car ainsi en est-il des versions non officielles de Pocahontas et Merlin l’Enchanteur. De ces chefs-d’œuvre, retenons que « Etre propre, c’est être Indien » (« Oui, mais ils n’ont pas de Gilles dans la rivière ! »), que le maïs ne pousse que « dans la terre de la forêt et l’eau de la rivière », que les faucons ont les yeux bleus et parlent avec une voix stupide (« Mais où est le donjon ? ») en plus de s’appeler Cynthia, et enfin, qu’il ne faut pas dire « Rapporte » à un dragon si l’on ne veut pas qu’il revienne (et encore moins lui caillasser la tête si l’on ne veut pas qu’il se fâche).

Pendant ce temps, Tar Palantir avait libéré la rivière… heu, salle de bain, pardon… Puis arrivèrent trois autres participants, Gawain et Elba avec Hyarion dans leur carrosse. L’Empereur Elwë fut victime d’un sort soudain et se proposa de faire la plonge du petit déjeuner, à l’effarement suprême de votre servante, qui se campa à ses côtés pour observer le phénomène, craignant d’affabuler et d’avoir la berlue. Elle fut cependant cordialement invitée à quitter les lieux, l’Empereur ne voulant « personne dans sa cuisine » et qu’on le « laisse en paix » (signe que le sort était très puissant, car dans son état normal, en plus de n’avoir jamais eu à l’esprit de faire la vaisselle, l’illustre et aimée impérialité n’aurait pas hésité à enrôler de force de l’aide pour la corvée).

Après le repas, Pierre-le-Belge mena la troupe en balade vers les domaines de Raversidge ou approchant… Entre chemins de boue et sentes de sable, reconstitutions d’habitats de pêcheurs et catapultes de Nains, les promeneurs parvinrent à une plaine où d’étranges édifices – si l’on peut dire – avaient étés laissés : de longs tunnels dans lequel le Loinvoyant tenta de se perdre – sans succès, Singo le Rigolo l’attendait au bout avec son appareil photo – et un octacle figuré au sol, servant certainement à de magiques incantations pour peu qu’on puisse réunir suffisamment de participants… Sans hésiter, la Sylvaine se plaça à l’Ouest, suivie par une Dodie intriguée, un Dragon peu peureux, une Lamberte qui ne lambinait pas… Prenant plus de risques encore, l’Empereur des Sindar, tel un Provençal le Gaulois, se plaça au centre de l’octacle, à l’emplacement même de la Porte Astrale. Mais les autres, sans doute atterrés par un tel comportement suicidaire, restèrent hors du cercle et n’avancèrent pas. Seul Ben, en fourbe Nain, se mit à chercher la vanne qui selon lui devait déclencher la fontaine sur laquelle se trouvait l’Empereur… Dépités, les aspirants magiciens reprirent donc la route sans avoir pu percer le secret de la porte astrale.

Ils suivirent le chemin entre les dunes, et finirent par longer une portion du Mur de l’Atlantique, de sinistre mémoire… Votre servante préféra perdre son regard dans les vagues, et marchant qui sur le quai, qui dans le sable et inversement, la troupe avança. Une voiture passa en klaxonnant, et l’Intrigante et la Princesse Russe – on finira par s’y perdre dans tous ces qualificatifs – eurent un moment la berlue, pensant reconnaître un regretté absent, Isengar le Ménétrier, qui leur adressait de grands signes. Hélas, ce n’était pas leur Touc préféré, mais un quidam quelconque qui saluait d’autres promeneurs à leur côté. La belle Elba, par contre, à qui ce sémaphore avait rappelé Dior le Magnifique, eu l’idée d’entrer en contact avec lui, et appris que celui-ci venait d’arriver à la maison désertée, avec le Romain Incanus… Or donc, ils nous retrouvèrent sur le chemin du retour, salués de joyeux « Cousiiiiiin !! » « P’tit fils !! » « Romain ! », et finirent la route ensemble. Dior le Grand avait pensé à emmener le Précieux Ecrit vol.17, dans lequel se plongea votre conteuse, à la recherche de toute mention sur ses chers arbres… En découvrant que kalina signifiait en Quenya « Illuminé (par le soleil) », l’assemblée eu une pensée émue pour Tilkalin-Ami-des-Elfes, absent lui aussi de la joyeuse rencontre.

Puis la jeune Forfirith arriva, emmenant le printemps dans ses pas, et la soirée commença. Tristement, Dior et Incanus, qui n’étaient que de passage, nous quittèrent. Et comme la veille, petit à petit, les participants se retirèrent, et restèrent les mêmes à la fin. Découvrant qu’une jeune fille qui aurait pu répondre au nom de Boucles Brunes s’était endormie sur son matelas gonflable, l’Empereur fit comme le Papa Ours des contes et se mit à gronder, réveillant ainsi tout l’étage… L’incident fut rapidement clôt cependant, et se finit dans les fous-rires, perturbant peut-être quelques sommeils.

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Commentaires
D
Lol ! le "Précieux Écrit" ^^
Le Chancours
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