Cidre et Dragon
Comme je l'annonçais un peu plus bas, j'ai profité des vacances jusqu'au bout en allant à un festival pile de dernier week-end ; comme l'indique le titre de la note, le festival en question était Cidre et Dragon. Ce fut proprement génial. Et comme je souffre d'un manque de temps et d'une paresse chronique :), je vais me contenter ici de faire un mix des messages laissés sur JRRVF et le forum de Cidre et Dragon...
Vendredi soir, partis à 4 dans la titine d'un copain à Lalette, qui fit gaillardement office de conducteur pour l'aller ET le retour, au moins 7 heures de route pour chaque, sans compter que me choisir comme co-pilote n'était pas tout à fait indiqué, connaissant mon absence notable de sens de l'orientation...
Planter la tente le samedi à 4h du mat' en arrivant, en espérant que
le bruit des marteaux ne réveille pas les quelques tentes à côté.
Pester
intérieurement contre les canards, et s'étonner de l'espèce de souffle
grondant... avant de réaliser qu'il s'agissait de la mer (pas
l'habitude :)).
Quelques heures plus tard, être réveillée par une
voix ressemblant bigrement à celle de Petit Lionel, et celle de
Rebecca. S'habiller pour aller les voir, et entendre à ce moment
Lalette dire 'Laegalad, les Belges sont à côté". On avait planté nos
tentes à 7 mètres ! Les joies de l'improvisation :D
Revoir quelques jrrvfiens... bon sang que ça fait du bien !!! : étaient là Lambertine et Gaspart, Rebec' et son petit chevalier Lionel, Gurth et sa petite soeur... plus tard nous rejoindront Bastien, Thomas, Edrahil, un de ses amis et Moraldandil.
Faire
chauffer la tisane verveine-menthe-sureau-mélisse sur le bleuet des
Belges, accompagné de pain frais — le boulanger passait avec sa
camionette — et de biscuits.
Se costumer... costumes magnifiques,
par ailleurs, et voir arriver les gens petit à petit (sponsorisés par
Quechua, à croire !!!), monter leur tente en costume, effervescence
digne d'une Coupe du Monde de Quidditch ! Entonner l'Ancêtre Gurdil,
repris en coeur par une troupe de barbares...
Voir 7
(futurs-)ingénieurs tourner autour d'une tente sans savoir la monter,
et Rebeca, la préhistorienne, trouver le truc toute seule en 5 minutes
(pourtant c'est une Brasiarde...).
Contrer l'inertie de groupe
pour pouvoir se diriger, aux environs de midi, vers la ville même, et
retrouver Kendra, Marcolas, et trois autres de leurs amis dont j'ai
oublié le nom :( aux Trois Maillets. Attendre des heures pour pouvoir
déguster une succulente galette normande aux champignons, et une
succulentissime crêpe à la fleur d'oranger, marmelade d'abricot et
amandes effilées... à se rouler par terre !
Quitter quelques membres
de la compagnie qui, en dignes Brasiards, sont allés aux conférences.
Préférer, malgré l'intérêt des sujets, aller marcher pieds nus dans le
sable et faire éclabousser la mer en lui jouant du flûtiau... plaisir
immense pour une Elfe n'ayant pas vu la mer depuis 4 ans ! Regretter de
ne pas avoir pris de maillot de bain... l'eau était bonne. Ramasser des
coquillages, et écrire en tengwar sur le sable. Regarder la mer et le
ciel. Entonner un duo flûtesque avec Kendra, pendant que Marcolas
faisait des moulinets avec son épée. Chercher à imiter le cri de la
mouette sur le port plongeant sur une caisse de merlu blanc – ou à la
rigueur de lieu noir — à la criée.
Trouver un cheval dessiné sur le sable.
Admirer le dragon.
Jouer et danser avec les compagnons de la mémoire d'antan et les ménestrels de Bella Sorte. Grand moment.
N'attendre
qu'1/4 d'heure à l'entrée du concert, Lambertine, Gaspart et le frère
de Gurth (dont j'ai oublié le nom aussi... :() nous ayant « réservé »
des places. Chanter/hurler/tenter de danser (mais sans réussir à
contrer l'inertie de la foule) les chansons de Naheulbeuk.
Admirer dans la rue le spectacle de feu des Compagnons précédemment cités.
Veiller
devant la tente des Belges, puis être rejoint par des amateurs de
bières. Tenir quelques minutes, trop fatiguée, et comme la conversation
était partie sur les bières, breuvage guère apprécié par mon palais et
sujet que je ne comprend guère... aller me coucher.
Très mal
dormir, sans pour autant que cela assombrisse mon humeur — après tout,
c'était normal et plutôt amusant, en entendant les bribes de
discours/chants détachés de leur contexte. « Mam'zelle Bulle » des
Ogres de Barbaque, Tryo, et l'innénarable Naheulband. 5H du mat' :
pluie. Espérer que ça s'arrête vite fait.
8h du mat' : debout. Petit déjeuner des scones et de la confiture de griotte-groseille et des cookies et je ne sais plus quoi.
Voir des chevaliers, belles gens, nains et barbares sortir des tentes en costume... j'aime l'anachronisme !
Re-contrer
l'inertie de groupe, encore une fois. Réussir à mener les Brasiards à
la mer avant qu'ils n'aillent encore conférencer...
Aller quérir
un ruban bleu auprès du Venguin Gil Estel (pour ne pas facher Kendra...
mais moi je dis, il est elfique ! :p), ne pas avoir besoin d'aller aux
conférences pour trouver Kendra, mais finalement aller quand même au
bâtiment pour voir les maquettes des Errances en Faërie, édité par
Necs, et aux signatures connues... être sacrément émue. Le bouquin est
magnifique. Sobre, agréable au toucher, bon format... discuter avec la
maman de Necs qui avait été relectrice.
Jouer du flûtiau dans la rue, faire sonner
grelots, hurler « Venguins' rule » à pleine voix, rire et danser joyeusement sans attirer de
regard effaré... ça fait un bien fou !
Repartir se promener dans le
village, avant d'aller au campement médiéval pour le banquet. Contacter
Isengar pour savoir où il était... Faire encore partie des premiers de
la file et jouer de la flûte en attendant. Apprendre qu'Isengar ne
viendra pas au banquet, mais restera sur la plage avec sa famille.
S'assoir dans l'herbe avec son plateau, juste en face des danseurs et
ménestrels. Une fois manger, repartir à la mer, retrouver le Venguin
Hobbit (nananère, il est dans notre camp ! ;)), mais ne guère avoir le
temps de goûter sa compagnie... hélas :'(
Rester sur la plage avec les Rebeca, P'tit Lionel, Gurth, Lambertine, Gaspart, le frère de Gurth, Marcolas occupé à jouer au chevalier avec P'tit Lionel, et Kendra.
Voir la pluie sur la mer...
Le
temps du départ s'amorçant, démonter le campement. Pendant que Gurth
accompagnait ceux qui partaient par la navette, goûter aux scones salés
de Gurth (aux oignons, miam !).
Manquer le début de la cérémonie de clôture, mais arriver
quand même à temps pour voir la délivrance du Dragon et supporter avec
véhémence les Venguins.
Accompagner sa carcasse sur la plage, et le
voir brûler au vent, accompagné par la musique et les danses des deux
groupes déjà cités... Et c'est ainsi que le corps du Dragon péri, et le
vent mena les cendres à la mer, afin que tous, Venguins et Brasiards,
reconnaissent ne faire partie que d'un grand Tout, car le Dragon
n'avait pas choisi de camp, et son esprit était libre d'allégeance.
Mais
les Brasiards n'ayant rien compris provoquèrent les Venguins, et
ceux-ci ayant le sens vif répondirent présents : lors, plutôt qu'une
cordiale poignée de main, ce fut une empoignade verbale, et l'élection
de deux champions qui devaient combattre pour leur clan. Est-il utile
de souligner que le preux Ulysse, admirable Venguin, eût tôt démonté le
Brasiard en face de lui, et fut porté en vainqueur et honoré par tous.
Remonter la plage en courant et criant « Dragon ».
Et puis partir précipitamment... trop coooourt !